Pas de retour en arrière possible !

Publié le par cherki

 

Le monde change de cycle. La crise financière qui annonce une gigantesque crise sociale révèle la faillite du libéralisme. Le monde change et le PS serait le seul endroit où rien ne devrait changer. Qui peut un seul instant prétendre que le PS se remettrait d’une nouvelle cure d’immobilisme. C’est pourtant ce à quoi nous invite Lionel Jospin en proposant la reconstitution de la ligue dissoute des perdants de 2002. Croire que l’on sortira le PS de l’ornière par une simple combinaison d’appareil entre la motion de Bertrand Delanoë et la motion de Martine Aubry c’est décidément faire preuve d’une surdité et d’une cécité inquiétante face aux événements. L’ampleur de la crise du libéralisme impose de profondes révisions de la doctrine socialiste qui, bon an mal an, a accompagné cette marche à l’abîme qui a commencé au début des années 80. C’est ce que la motion C, emmenée par notre camarade Benoît Hamon, s’emploie à proposer. Ce combat est salutaire pour le PS, pour la gauche et pour notre pays. A l’heure où la crise financière renvoie au magasin des antiquités les lubies longtemps caressées par nos apprentis sorciers du social libéralisme et qui avaient pour nom, prime pour l’emploi, fonds de pensions à la française, allégement de la fiscalité des stocks options, respect du pacte de stabilité, privatisation des services publics, il n’est pas envisageable que nous acceptions de rentrer dans le rang de l’immobilisme. N’en déplaise à certains, pour nous, dorénavant ne pourra plus jamais être comme avant.

Publié dans Carton rouge à

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